Le correspondant UE de The Economist ironise sur les tartarinades du président français - notamment lors de son intervention sur France 3 hier soir.
[L]a plupart des propositions que M. Sarkozy a faite lors de l'interview [...] ont à peu près autant de chances d'être satisfaites par ses pairs européens et la Commission européenne à Bruxelles qu'en aurait un convive demandant un verre de lait lors d'un dîner français.
Le journaliste développe des exemples, concernant la TVA et la BCE, et poursuit :
Peu, voire aucune, parmi ces propositions n'aboutira au cours des six mois de la présidence française. Et M. Sarkozy le sait forcément. [...] Alors pourquoi persiste-t-il à gonfler les attentes des Français sur ce qu'il peut obtenir, comme si les Français ordinaires avaient des mémoires politiques tellement courtes que les promesses d'hier seraient oubliées demain ?