Une dépêche de l'agence Dow Jones sur la campagne pro-Lisbonne que mène la Commissaire avant le référendum irlandais :
Lors de la visite à Dublin jeudi, la Commissaire européenne Margot Wallstrom a plaidé que le Traité de Lisbonne ne devait même pas donner lieu à réflexion ["no-brainer"] dans un pays qui a bénéficié de son appartenance à l'UE autant, voire plus, que tout autre pays.
Depuis que l'Irlande a rejoint l'Union en 1973, elle est passée de l'un de ses membres les plus pauvres à la troisième place dans la richesse par habitant [...]. A une conférence du National Forum sur l'Europe à Dublin, Wallstrom a rappelé à l'Irlande les "dizaines de milliards d'euros de fonds de l'UE accordés aux agriculteurs irlandais [...]"
Commentaires :
- Il faudra expliquer à Mme Wallstrom que les Irlandais ne sont pas appelés à voter sur le Traité de Rome, qui a institué la PAC, mais sur celui de Lisbonne.
- Le rôle de l'UE dans le succès irlandais est à relativiser : la Heritage Foundation rappelle que le pays a connu des hauts et des bas économiques depuis son adhésion, et que son boom dans les années 1990 est davantage dû à la politique de réduction de la taille de l'Etat entamée en 1987 qu'à l'influx de fonds européens.
HV (via Open Europe)