Le nouveau président de cette instance consultative, Luc van den Brande, ancien ministre-président de la région belge flamande, s'exprime sur le site fédéraliste Le Taurillon :
L'évolution grâce aux prérogatives attribuées pas le traité de Lisbonne est plus que positive : c'est l'opportunité pour le Comité des Régions de redéfinir son rôle et d'affirmer sa place au sein des institutions européennes. Le traité de Lisbonne reprend le concept selon lequel les responsabilités doivent peser sur plusieurs épaules, et les interactions entre les différents niveaux de gouvernement doivent être encouragées. Le Comité des Régions est particulièrement attaché au principe d'une gouvernance basée sur la mise en réseau, dont les différents partenaires coopèrent sur un pied d'égalité.
Il n'y a qu'une façon de comprendre ce paragraphe : il s'agit pour les régions de coopérer sur un pied d'égalité... avec les Etats, sous le regard supérieur et bienveillant de l'UE ! On voit poindre l'alliance UE/régions (ou devrait-on dire Länder ?) contre les nations.
M. van den Brande a en tout cas la ferme intention de se faire le relais des "messages" de l'UE :
En tant que voix des collectivités locales et régionales européennes, notre institution a pour mission d'expliquer aux citoyens le rôle essentiel que peut jouer l'Europe pour s'attaquer à des problèmes que les pouvoirs locaux, régionaux et nationaux ne peuvent pas résoudre seuls. Il faut donc aller dans les territoires pour communiquer le message de l'UE.
La valeur ajoutée du Comité est dans sa capacité à mobiliser les médias régionaux, relais privilégiés de la diffusion de nos messages.
Ca a le mérite d'être clair.
Add : Michel Janva, sur le Salon Beige, rappelle à titre d'illustration la carte "ethnique" de l'Europe diffusée par les régionalistes de l'Alliance libre européenne, un des europartis financés par l'UE (et allié aux Verts au Parlement de Bruxelles/Strasbourg).