Les débats sur le Traité ont commencé aujourd'hui. L'AFP rapporte :
L'Assemblée nationale a rejeté mardi la voie du référendum pour la ratification du traité de Lisbonne, en repoussant une proposition de loi constitutionnelle PCF visant à consulter directement le peuple sur ce traité simplifié après le non français du 29 mai 2005. [...]
Le texte, examiné mardi à l'Assemblée dans le cadre d'une séance réservée au groupe communiste, a été rejeté par 176 voix (UMP) contre 140 (PCF, 113 PS, Verts, PRG).Selon l'analyse du scrutin, trois députés PS (Tony Dreyfus, Alain Rodet et Manuel Valls) ont voté avec l'UMP, tandis que trois non-inscrits (Abdoulatifou Aly, Nicolas Dupont-Aignan et François-Xavier Villain) ont voté pour le texte. Le Nouveau Centre n'a pas pris part au vote.
Quelle honte de voir la "droite" (sauf NDA) faire ainsi bloc pour défendre la confiscation des vieilles libertés des nations, dont elle avait historiquement été le défenseur.
Rachida Dati assurait la triste besogne de défendre le choix de Sarkozy : "Le traité de Lisbonne n'est pas une Constitution. C'est un traité comme les autres et sa ratification a vocation à être autorisée par le Parlement"
Sauf que le Traité de Lisbonne, c'est la Constitution. Pour VGE, entre autres, les points essentiels s'y retrouvent.
Il n’y a pas une virgule qui change ! Simplement il faut bien les chercher puisqu’ils sont dispersés dans les textes auxquels renvoie le nouveau traité [...].
Henri Védas